Décode la santé

Projet pédagogique belge (2022)

Cette boîte à outils en ligne a pour objectif d’aider les jeunes à éveiller leur esprit critique sur les informations relatives à la santé, à renforcer leur littératie en santé, à soutenir leurs capacités à comprendre et à décoder les informations et à les aider à prendre en compte leurs sentiments et émotions dans le traitement de ces informations. La méthode d’animation proposée dans le projet Décode la santé a été co-construite et expérimentée avec des groupes de jeunes au sein de structures de l’insertion socioprofessionnelle et du secteur jeunesse. La démarche se base sur des principes de pédagogie active afin de mettre les jeunes en position d’agir, se questionner, expérimenter, s’exprimer, partager, débattre, à partir du regard qu’ils portent sur leur propre expérience de consommation et de traitement de l’information relative à la santé. Le site internet propose donc démarche d’animation avec plusieurs exercices pratiques en lien avec des thématiques d’information qui ont une influence sur la santé (Évaluer la fiabilité d’une information, les fake news, les biais cognitifs, les algorithmes de tri) et des ressources pour soutenir l’animateur dans la réflexion et mise en discussion avec les jeunes. Il est destiné à tout·e professionnel·le et relais désirant travailler la thématique de l’information santé avec les jeunes.

L’importance de partager son expérience pour briser le cycle des diètes amaigrissantes

Article de la revue Nutrition, la revue des diététistes-nutrionnistes du Québec, Hiver 2022

Ateliers « Bien dans sa tête, bien dans sa peau »

Ateliers pédagogiques de l’organisme québécois EquiLibre  (2016)

Le programme Bien dans sa tête, bien dans sa peau (BTBP) a pour objectif de favoriser le développement d’une image corporelle positive et l’adoption d’attitudes et de comportements sains à l’égard du corps, de l’alimentation et de l’activité physique chez les jeunes de 12 à 15 ans. Le programme cible à la fois les jeunes, leurs parents et les adultes qui les entourent et est diffusé dans les milieux scolaires et communautaires. Cet ensemble d’ateliers d’apprentissage est issu de ce programme. Chaque atelier dure 1 heure environ. Les thématiques et objectifs suivants sont abordés :
– « La vraie valeur d’une personne » pour inciter les élèves à prendre conscience de leur unicité en valorisant leurs compétences personnelles sans égard à leur apparence.
– « Si tu veux, peux-tu vraiment ? » pour réduire les fausses croyances et les préjugés des jeunes sur le poids, afin de contribuer à diminuer les actions de violence et d’intimidation liées au poids.
– « À chacun sa silhouette ! » pour favoriser l’acceptation des changements corporels qui surviennent à l’adolescence et constater la diversité naturelle des silhouettes dans la population.
–  » Parlons-nous trop de poids ? » pour prendre conscience de l’importance accordée au poids dans notre société, de la fréquence des commentaires émis à ce sujet quotidiennement et des conséquences négatives de ces commentaires sur leur propre poids et celui des autres.
– « Ton image et les réseaux sociaux : sois critique envers la critique ! » pour stimuler le sens critique des élèves face aux contenus écrits et aux visuels publiés sur les réseaux sociaux afin de favoriser une bonne estime de soi.
– « Je fais mon cinéma » pour réduire les fausses croyances et les préjugés des jeunes sur le poids, afin de contribuer à diminuer les actions de violence et d’intimidation liées au poids.
– « Explorer mes cinq sens pour manger avec plaisir ! » pour initier les élèves au plaisir de manger grâce à leurs cinq sens.
– « Le chiffre, on s’en balance ! » pour sensibiliser les élèves aux variations naturelles du poids afin de les aider à avoir une relation plus saine avec leur corps.
– « Beauté à tout prix » pour inciter les élèves à prendre conscience de l’influence de la mode, des médias et de la publicité sur les idéaux de beauté véhiculés dans la société.
– « Actif à ma manière ! » pour reconnaître les bienfaits de l’activité physique sur la santé et identifier différentes manières d’être actifs au quotidien afin d’avoir du plaisir à bouger.

Mangez du chocolat si vous en avez envie, le plaisir fait disparaître le désir !

Entretien vidéo avec Jean-Philippe Zermati diffusé sur la chaine Youtube « Je mange bien tout va bien » (2019)
Dans cet entretien de 25 minutes, le Dr Zermati (membre du GROS) revient sur les mécanismes du plaisir et de la régulation des émotions dans l’acte alimentaire ainsi que sur les méfaits des régimes.

« Derrière ton écran, commente différemment ! »

Ateliers pédagogiques de l’organisme québécois EquiLibre dans le cadre de la semaine « Le poids ? Sans commentaire !  » (2018)

Ce matériel pédagogique aborde le sujet des commentaires sur le poids et l’apparence physique d’une part avec les adolescent.e.s âgé.e.s de 13-17 ans et d’autre part avec les adultes. Plus précisément, il permet de faire prendre conscience aux participant.e.s des ateliers de l’importance qui est accordée au poids et à l’apparence dans notre société et de la fréquence des commentaires émis à ce sujet sur les médias sociaux et de l’importance de commenter différemment, soit autre chose que le poids et l’apparence physique, sur les médias sociaux.

Diffuser un égoportrait augmente l’anxiété des jeunes femmes

Article de Nicolas Berubé paru dans La Presse (2018)
Diffuser un égoportrait sur les réseaux sociaux fait baisser la confiance en soi, augmente l’anxiété et mine l’humeur des jeunes femmes, selon une nouvelle étude réalisée à l’Université York de Toronto.

6 pistes d’action pour prévenir et réduire la violence et l’intimidation en lien avec le poids

Guide de l’organisme québécois EquiLibre à l’intention des intervenants des écoles secondaires (2018)
Pour prévenir la stigmatisation à l’égard du poids et ses conséquences sur la santé psychique et psychologique des adolescents, il importe d’intervenir sur plusieurs plans et de changer l’environnement dans lequel les jeunes évoluent. Les attitudes ou commentaires humiliants en lien avec le poids d’une personne peuvent mener à l’intimidation lorsque les actes sont répétés et qu’un rapport de force s’installe. Ce guide propose, aux enseignants, 6 pistes d’action. Chacune est accompagnée d’un répertoire de ressources existantes afin de prévenir les situations de violence ou d’intimidation en lien avec le poids et à intervenir lorsqu’elles se produisent.

Un corps de rêve (et pourquoi vous le voulez)

Article de Tim Olds paru dans The Conversation (2017)
Cet article étudie les idéaux corporels et les raisons qui poussent à vouloir les atteindre. Douze pour cent des femmes, selon une étude britannique de 2011, donneraient dix ans de leur vie juste pour obtenir un poids idéal, tandis que 29 % des hommes pensent, au moins cinq fois par jour, à leur apparence physique.

Stabilisation du surpoids et de l’obésité chez l’enfant et l’adulte

Données de l’étude ESTEBAN 2014-2016 – Chapitre corpulence, Santé Publique France (2017)
Esteban est une étude nationale menée en France métropolitaine auprès d’adultes de 18 à 74 ans et d’enfants de 6 à 17 ans, qui porte sur plusieurs aspects de la santé : l’exposition à certaines substances de l’environnement, l’alimentation, l’activité physique et certaines maladies chroniques ou facteurs de risque (diabète, allergies, maladies respiratoires, hypertension artérielle, hypercholestérolémie…). Construite pour être répétée, Esteban permettra de recueillir, sur le long terme, des données précieuses pour développer une vision plus globale de la santé, qui associe environnement, alimentation, nutrition, activité physique et maladies chroniques.

Écouter sa faim peut aider à être mince

Données de la cohorte NutriNet-Santé, Inserm (2016)
Écouter sa faim est bon pour la santé : d’après une nouvelle étude menée par une équipe Inserm, les personnes qui mangent uniquement si elles ont faim et s’arrêtent une fois rassasiées, indépendamment de leurs émotions du moment, ont moins de risque d’être en surpoids ou obèses. De nombreux travaux ont déjà porté sur les liens entre comportement alimentaire et corpulence mais voilà la première étude de grande ampleur à avoir analysé l’association entre alimentation « intuitive » et indice de masse corporelle.

La santé des collégiens en France/2014 : perception du corps, corpulence et puberté

Données françaises de l’enquête internationale Health Behaviour in School-aged Children (HBSC), Santé publique France (2016)
Dans l’enquête HBSC 2014, la perception de leur corps par les élèves, entre beaucoup trop maigre et beaucoup trop gros, a été complétée par une question portant sur la pratique d’un régime ou « autre chose » en vue d’un contrôle du poids.

La santé des collégiens en France/2014 : habitudes alimentaires, activité physique et sédentarité

Données françaises de l’enquête internationale Health Behaviour in School-aged Children (HBSC), Santé publique France (2016)
Les collégiens ont été interrogés sur leurs consommations hebdomadaires de fruits, de légumes, de sucreries et de boissons sucrées, leur prise d’un petit-déjeuner, leurs activités physiques et sportives ainsi que leurs activités sédentaires.

Image corporelle et estime de soi : étude auprès de lycéens français

Article de Lionel Dany et Michel Morin paru dans Bulletin de psychologie (2010)
Cette recherche étudie l’association entre insatisfaction corporelle et estime de soi chez des adolescents. 187 adolescents français ont répondu au Questionnaire d’image corporelle (QIC), à une échelle d’évaluation de la silhouette (FRS), à l’échelle d’estime de soi de Rosenberg (RSES) et à un item consistant à auto-évaluer sa corpulence.

Les représentations sociales du corps « gros » : un enjeu conflictuel entre soignants et soignés

Article de Solenn Carof paru dans Anthropologie & Santé (février 2017)
Cet article décrit les représentations sociales du surpoids et de l’obésité de soignants et de soignés (personnes catégorisées médicalement en surpoids ou obèses). L’analyse des représentations sociales permet ainsi de mettre en lumière le décalage des croyances et des attentes mutuelles et ses conséquences négatives sur la prise en charge des personnes de forte corpulence. Elle permet également de montrer la diversité des positionnements professionnels ou des vécus quotidiens et leurs effets possibles sur l’interaction soignants soignés.

Image corporelle positive : notions de base, facteurs d’influence et conséquences

Fiche thématique de 8 pages éditée par Promotion Santé Suisse (décembre 2016)
Cette fiche de huit pages répond à une série de questions. Elle précise les concepts d’image corporelle, d’image corporelle positive ou négative et d’embodiment. Elle explique également pourquoi il est important de soutenir le développement d’une image corporelle positive ou comment se forme une image corporelle négative. Enfin, elle donne des recommandations aux professionnels ainsi qu’aux jeunes femmes et jeunes hommes.

Mise en œuvre du parcours éducatif de santé (PES)

Guide d’accompagnement des équipes pédagogiques et éducatives rédigé à l’initiative du Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
Ce guide de 25 pages conseille les personnels de direction, enseignants, personnels de santé, parents, etc. quant à la mise en œuvre du PES. Celui-ci « vise à structurer les actions relatives à la promotion de la santé en milieu scolaire, prenant en compte les dispositifs qui concernent à la fois la protection de la santé des élèves, les activités éducatives liées à la prévention des conduites à risques et les activités pédagogiques mises en place dans les enseignements en référence aux programmes scolaires ».

Surpoids et obésité : quand prévention rime avec discrimination

Brochure de vingt pages éditée par l’association belge Question Santé (édition 2013)
Après avoir listé les domaines où le surpoids peut être un facteur d’exclusion (travail, milieu scolaire, cercle familial et amical, santé), la brochure revient sur les raisons qui expliquent que le surpoids reste mal perçu dans notre société. Les médias, la presse, la publicité et diverses industries renforcent ce modèle. Paradoxalement, la prévention en santé publique peut également alimenter la stigmatisation des personnes en surpoids. La prévention doit également s’intéresser aux facteurs extérieurs à l’individu et ne pas uniquement mettre l’accent sur les comportements individuels.

Les normes de minceur : une comparaison internationale

Article de Population & Société n°504 (2013)
Partant du constat que la corpulence moyenne est différente selon les pays et selon le sexe, cet article de quatre pages analyse les variations des idéaux corporels dans le monde.

Population & Société est un bulletin d’information scientifique édité par l’Institut national d’études démographiques (INED)

5 pistes d’action pour favoriser une image corporelle positive

Guide de l’organisme québécois ÉquiLibre à l’intention des éducateurs physiques travaillant auprès des jeunes (2015)
Ce guide propose des pistes d’action visant à créer un climat de respect, reconnaître ses croyances à l’égard du poids et ses conséquences, encourager la pratique d’activités physiques dans un but ludique et non esthétique, considérer le risque potentiel des mesures anthropométriques et promouvoir des comportements alimentaires sains.

Audacieuses – le défi d’être soi

Numéro unique du Réseau Québecois d’Action pour la Santé des Femmes (RQASF)
Ce journal de 51 pages traite des stéréotypes sur l’image corporelle des femmes : les évolutions de la silhouette de la femme (la mode de l’heure), être ce que l’on est malgré l’obsession des apparences (l’image fêlée : dossier Estime de soi), la chirurgie esthétique, les régimes (maigrir ? mais pourquoi ? à quel prix ?) ….

Supplément au magazine québécois Châtelaine de novembre 2005

L’image corporelle

Activité pédagogique proposée par le Réseau éducation-médias (Canada) en 2002.
Cette fiche propose une activité de 2 à 3 heures, en classe, pour permettre aux élèves de 8 à 11 ans d’analyser la façon dont les médias affectent leur image de soi.

Les canons dégraissés : de l’esthétique de la légèreté au pathos du squelette

Une approche sociologique des comportements à la marge de l’anorexie.
Un article de Jean Pierre Corbeau dans la revue Les Cahiers de l’OCHA n°10 2004
Jean-Pierre Corbeau est professeur de sociologie à l’Université François Rabelais de Tours. Il fait partie du comité scientifique de l’OCHA, observatoire CNIEL des habitudes alimentaires.